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Album 100 ans EPF - Vie à l'école - La belle aventure de la promo 1993 !

10 avril 2025 Association
Publié par Christine GIACOMETTI
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Si vous vous demandez comment l’on intégrait un BDE en 1988, c’est ultra simple. Soit vous voyez avec le BDE en place qui suggère sa future liste du prochain BDE, soit vous rejoignez l’opposition, comprenez une autre liste puisque l’actuel BDE ne vous séduit pas. Plus la liste est étoffée et solide avec des membres susceptibles de répondre aux besoins constants des Peufs, mieux c’est. L’équipe « journal de l’Ecole » (au même titre que l’« équipe Gala ») était légitime en 1988 et l’on n’éditait pas n’importe quoi : 1er contrôle et validation, le service communication puis 2ème contrôle et validation de Madame Kréder pour certains articles. Il fallait donc une équipe solide pour le journal de l’Ecole quelle que soit la liste du BDE.

 

Vous aviez parlé à vos camarades de votre appétence pour l’écriture et c’est donc tout naturellement qu’on vient vous proposer le poste de responsable du journal. Et là, vous vous dites, pourquoi pas…

La campagne BDE va donc démarrer le lundi 13 mars 1989 et c’est en soirée, en ce dimanche 12 mars 1989 à 22 heures que les listes des différents BDE en lice sont placardées à l’Ecole. La campagne durera plus de 3 semaines pour s’achever le jeudi 20 avril 1989. Moment sympathique ? Pas forcément quand vous vous apercevez que votre binôme et certaines camarades de votre groupe sont dans le camp adverse. Bon, on est entre gentlewomen. Tout s’est bien passé par la suite.

 

Et c’est ainsi que le BDE « CARTOON » prenait son envol !

 

Mais revenons plus spécifiquement sur le journal de l’Ecole. L’informatique n’était pas l’informatique d’aujourd’hui. Il fallait pour éditer un journal présentable, utiliser le traitement de texte de l’époque et trouver les rubriques et articles les plus susceptibles de plaire aux Peufs avec un journal maquetté sur l’imprimante laser de l’Ecole et photocopié sur la grosse imprimante de l’Ecole grâce à l’aide de Mesdames Lacan et Vieira. Certaines associations venaient tout naturellement à vous pour rédiger un article, d’autres se faisaient prier. Voici quelques associations de l’époque qui auraient tout autant le droit de s’exprimer ici : le Bureaux Des Sports, l’association Ingénieurs Sans Frontières, l’association Course Croisière E.P.F., l’E.P.F. Projet la junior Entreprise, le Chœur et Orchestre des Grandes Ecoles (dont le 1er Gala  Musical des  Grandes Ecoles fut le 23 mai 1989), L’EPF Connexion Forum Entreprises, le Rallye 2CV et sa mascotte Gudule, le club théâtre, le club astro, le club photo, l’EPF export, l’équipe du Gala International des Grandes Ecoles (dont le 1er gala s’est clôturé le 12 mai 1989), l’équipe Year Book et j’en oublie très certainement.

 

Et je ne peux pas omettre de mentionner les conseils avisés de l’époque de Madame Kréder

« A TOUTES LES FUTURES ELEVES » Vos camarades du BUREAU DES ELEVES » vous ont vanté les charmes de l’Ecole. Elles ont tout simplement oublié de dire que vous aurez, AUSSI et SURTOUT A TRAVAILLER ». Je ne veux pas jouer les « rabat joie », mais il me semble naturel de te prévenir que l’Ecole, c’est AVANT TOUT 30 heures d’enseignement programmé par semaine. C’est aussi 5 années d’études – dont les premières sont comparables au régime de la taupe…- avec une différence (et elle est de taille !) : le CONCOURS EST « DERRIERE VOUS » et non pas DEVANT. Participez aux sports, aux activités des différents Clubs c’est réellement un « + », car, avoir su intégrer, pendant sa scolarité, des activités extra-scolaires, amènera vos futures employeurs…dans 5 ans, à examiner favorablement votre candidature.  A bientôt . Colette KREDER Directrice de l’Ecole E.P.F. Promotion 1957 ».

 

Un vrai dynamisme peufien a su jaillir pendant nos 5 années d’études où les temps forts furent marqués par notre bizutage le jeudi 28 septembre 1988 avec entre autres le fameux cours d’informatique initiatique vitesse XXL orchestré par Madame Le bourdon en partenariat avec le BDE en place, notre gala de promo le vendredi 9 décembre 1989 au Palais des congrès de Versailles avec une démonstration de rock acrobatique avec le prof de Polytechnique et Nathalie de la promo et finissons en beauté la présentation succincte de nos 5 ans d’études avec la remise des diplômes où nous accédions au Graal en ce jeudi 24 juin 1993. Pour finir, fêtons en 2003 l’anniversaire de nos 10 ans et en 2013 nos 20 ans où Carole a retrouvé et rassemblé beaucoup de Peufs et enfin fêtons le 31 mars 2023 l’anniversaire des 30 ans de la promo qui fut un moment émouvant en retrouvailles sur le campus de Cachan mais nous laissant orphelines de notre Ecole rue Lakanal à Sceaux.

 

Extrait du journal Polychroniques, Hors série n°1 d’avril 2023

En route pour l’EPF Cachan : Le vendredi 31 mars 2023

 

 

Faisant suite à la soirée du 31 mars, j’avais repris ma plume pour immortaliser nos retrouvailles dans un numéro hors-série destiné à notre promo et dont je vous propose un extrait :

Edito : Quel plaisir de se retrouver 30 ans après la création du journal « Polychroniques » de l’Ecole Polytechnique Féminine ! Le journal renait de ses cendres et c’est avec plaisir que je remets ma casquette de rédactrice en chef (BDE Cartoon) pour vous faire partager quelques souvenirs de l’anniversaire des 30 ans de notre promo 93… de ce vendredi 31 mars 2023 …

 

… Nous pénétrons dans l’Ecole et après avoir décliner notre identité, nous arrivons dans l’atrium où s’affaire Madame Darpas et les étudiants volontaires pour la soirée : installation des tables, préparation du buffet.

Après nous être présentées à Madame Darpas, nous filons dans l’amphi Hypatie où Véronique Raimbault la présidente de l’AEPF est occupée avec un informaticien de l’Ecole à faire fonctionner son ordinateur pour l’AG (Assemblée Générale) et la visio…

Dans l’amphi, nous faisons des tests à distance avec Anne déjà connectée et impatiente de voir ce qui se passe à Cachan depuis Southampton. Micro ok. Caméra ok. Tout fonctionne à merveille…et c’est vers 18h40 que l’AG peut commencer avec une partie de la promo et d’autres alumnis.

Avec une assistance un peu bavarde (surtout la promo 93 heureuse de se retrouver) Véronique déroule ses messages forts.

Vers 20h00 l’AG est terminée et pendant que j’essaye de faire marcher le Mac pour mon ppt « souvenirs », la promo et Madame Le Bourdon, notre invitée s’installent dans l’amphi.

Après quelques difficultés à faire fonctionner tout le matériel (heureusement 2 Etudiantes passaient par là) j’arrive à commencer ma présentation. Quelques filles se connectent en visio. (Je pense que vous auriez bien voulu papoter avec elles).

J’ai prévu 2 lutrins de mon ppt à faire circuler pendant le buffet et j’avais préparé une bannière façon bizutage pour bien montrer que la promo était « pratiquement » toujours en forme, armée de lunettes de vue et l’indispensable téléphone portable. Nous entonnons d’ailleurs au moment de la partie « bizutage » de ma présentation, notre chant de l’époque : « EPF, EPF Tra la la la lère, EPF, EPF Tra la la la lère». En fin de présentation , je leur spécifie que j’ai prévu 30 petites bougies (roses) pour le buffet. Le matos est détaillé et les Peufs sont fin prêtes…

Entre le photographe, l’étudiant responsable de notre visite, le bonjour aux filles (et à certains conjoints : non je ne t’ai pas oublié S.) je n’ai pas chômé. Il est aux alentours de 9h45. Il faut quand même aller prendre des photos avec le photographe qui accepte de nous photographier dans l’amphi.

On se met en ordre dans l’atrium, la bannière en tête ( merci Axelle d’en avoir pris soin tout au long de la soirée ) et nous entamons notre petit chant. Je ne détaillerai pas le troupeau et le brouhaha qui s’en est suivi.

… Le temps de prendre les photos, il est déjà 22h00. Nous suivons alors notre guide, l’étudiant chargé de nous faire visiter le campus. Misère, il ne peut plus ouvrir les salles tout est bouclé…

Retour au buffet. Le plateau de fromages nous est passé sous le nez et quant aux différents gâteaux il ne reste pas grand-chose. Je suis ennuyée car où va-t-on mettre les 30 petites bougies (roses) ? Heureusement, O. et S. sont prévoyants et m’aident à confectionner un plateau reconstitué de différentes parts de gâteaux.

Un intru s’approche (comprenez un homme de la table de la promo de derrière) il tend la main vers les parts de gâteau. « Touche pas au grisbi, S…. !!! » (Allusion au film « Les Tontons flingueurs » de Georges Lautner de 1963).

Heureusement O., toujours attentionné, est là pour surveiller l’affaire et explique gentiment au petit monsieur d’aller voir s’il n’y a pas du gâteau ailleurs. Ouf, on a sauvé notre reconstitution de parts de gâteaux.

Je positionne avec O. mes 30 petites bougies (toujours roses) sur le plateau avec les grandes (1,9,9,3 et 30 ans). Nous les allumons ensemble. Un petit cri de rassemblement pour commencer à entonner notre « Joyeux anniversaire Promo 93) et le tour est joué. Les Peufs se positionnent pour une photo souvenir et je souffle sur les 30 petites bougies et les grandes (en plusieurs fois). Je dispatche les parts de gâteau sur toute la table. Le pique assiette n’est pas revenu à la charge.

… La soirée est déjà bien avancée et je déambule le long de la table pour échanger avec les Peufs. Je croise Madame Le Bourdon, heureuse de sa soirée apparemment. J’ai appris par la suite que Dorothée l’appelait «xx» et que Déborah l’appelait «xx». (En tant que journaliste professionnelle, je ne dévoile jamais mes sources et c’est pour cela que les prénoms ont volontairement étaient modifiés). Madame Le Bourdon me montre quelques photos d’albums qu’elle a amenées avec elle pour savoir si des photos m’intéresseraient. Pour certaines, c’était rapide, ce sont des garçons, à éliminer (les photos bien sûr)…

Nous avons évité le pire lors de cette soirée : nous n’avons pas eu à réanimer certaines Peufs de la promo, allergiques aux garçons (table à l’opposé de celle du pique assiette).

Il est déjà presque minuit, les étudiants s’activent pour nettoyer les tables et avec Nathalie nous discutons avec eux de l’EPF, avant et maintenant. Je remercie les étudiants volontaires présents à cette soirée et nous croisons Véronique, visiblement moins stressée. …

Ouf. La journée était bien remplie mais vraiment riche en émotions.

 

Christine COUSSEDIERE GIACOMETTI P1993

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