Les réflexions de la COP 26, les petites entreprises peuvent aussi en retirer des bénéfices en adoptant une culture de développement durable dans leurs organisations.

Les réflexions de la COP 26, les petites entreprises peuvent aussi en retirer des bénéfices en adoptant une culture de développement durable dans leurs organisations.  

Nous vous avions informés en octobre, Yvette Ramos, et moi-même, Betty Bonnardel, EPF 92, de notre contribution à la COP 26 dans le cadre des actions que nous menons au sein de l’association que nous avons créée pour accroitre la diversité dans les formations d’ingénieurs et soutenir les femmes dans les domaines technologiques et environnementaux. Vous pouvez prendre conaissance de nos actions, et vous y associer si vous le souhaitez :  www.WOMENVAI.org .

La conférence de la COP 26 des Nations Unies sur les changements climatiques qui s’est tenue à l’automne 2021 à Glasgow, au Royaume-Uni, permet de contribuer à relever les défis causés par le changement climatique, en développant des politiques et des réglementations internationales, régionales et nationales.  Mais à tous les niveaux des organisations, que ce soient de grandes entreprises, des PMEs ou de l’auto-entreprenariat, nous pouvons, vous pouvez aussi  agir pour créer une culture qui suit les objectifs de développement durables édictés par les Nations Unies (https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/objectifs-de-developpement-durable/).

En effet, le développement durable est essentiel pour un développement des entreprises en symbiose avec le monde dans lequel nous vivons. Toutes les entreprises devraient avoir une approche et une stratégie durables, dès leur création. Cela signifie s’engager dans des actions concrètes dans quatre domaines ; le personnel, les collectivités, la gouvernance et l'environnement.

Il existe de nombreux outils pour les grandes structures, sur le calcul de leur impact environnemental et social par exemple, mais il est plus difficile de trouver des méthodologies adaptées aux petites structures.

En établissant des principes préliminaires et une véritable culture durable, les start-ups et les PME peuvent remplir pleinement leur mission économique, sociale, et environnementale. Il existe 213 millions de PME dans le monde. Les actions prises par chacune de ces structures auront collectivement un impact majeur sur les objectifs de développement durable.

Dans la société de consultance que je dirige, nous appliquons une méthodologie appelée 4D sustainability canvas (www.sustainability-canvas.com ), qui fournit un tableau de bord des actions à mettre en œuvre dans l'année suivant une évaluation. Nous appliquons cette méthode aux petites entreprises qui nous consultent en particulier dans les secteurs de la tech, l'espace, du satellite et de l'énergie.

Nous l'avons appliquée à notre propre start-up dans l’agritech, Farmer Charlie, (www.farmer-charlie.com) et avons vu les éléments critiques que nous devons considérer, tels qu’un engagement d’investir 20% des profits de l’entreprise dans la R&D, la transparence de la chaîne d’approvisionnement, le développement d’un système de gestion de données pour mesurer notre impact et le communiquer à nos interlocuteurs.

L’intégration du développement durable au cycle de vie des produits d’une entreprise n’entrave en rien leur intérêt économique. Il le facilite en fait, implique tous les personnels et parties prenantes, et est taillé pour l'avenir.

Chaque structure pourra définir ses propres actions selon son histoire, sa géographie, sa réalité socio-économique et sa mission. Chacun de nous peut contribuer par la mise en place d’actions simples au développement durable dans l’entreprise dans laquelle il ou elle travaille. En ce début d’année, je vous invite à prendre une résolution en ce sens.

Betty Bonnardel, EPF 92

Betty@ab5consulting.com  /www.ab5consulting.com